« Aïe! un poète »
De Jean-Pierre Siméon
Cheyne éditeur
Conception: Muriel Coadou et Nathalie Ortega
Mise en espace : Nathalie Ortega
Jeu : Muriel Coadou
Administration: Stéphanie Ageron
Partenaires de production : Théâtre de la Buire, l’Horme (42), Scène Régionale de la Ricamarie (42)

-Est-ce que les poètes existent encore ?
-A quoi ressemblent-ils ?
-Où peut-on les trouver ?
-A quoi peuvent-ils bien servir ?
A rien ? Strictement à rien ?
-A rien en tous cas de ce qu’on dit important dans notre drôle de monde : ni à être connu, ni à gagner de l’argent, ni à devenir chef, ni à réussir dans la vie, ni à arrêter les guerres, ni à donner du pain à ceux qui n’en ont pas. Mais à quoi ça sert de dire « aïe ! » quand on se cogne ? Et en même temps comment ne pas le dire ?
Je vous propose de partir à l’aventure, sac sur le dos, à la recherche DU poème. Celui qui va vous émouvoir, celui qui va vous bouleverser, celui qui vous ressemblera, celui qui dira ce que vous avez dans le ventre, dans le cœur, dans la tête ! Il nous ramènera à nous-même pour mieux trouver notre place, pour mieux être avec les autres. Il nous permettra de nous découvrir davantage, d’aller à la rencontre de nouvelles possibilités, de sortir des conventions, des clichés, et pourquoi pas d’inventer de nouveaux chemins pour sauver le monde si c’est encore possible…La poésie ouvre les sens, s’intéresse, déconcerte, elle dit l’abstrait, elle dit ce que nous ressentons mais que nous ne voyons pas ! Elle dit notre humanité.
La poésie comme un grand voyage immobile.
Le texte de l’auteur sera ponctué de poèmes de Queneau, Michaux, Prévert… et aussi d’élèves poètes croisés sur le chemin :
*Un avenir violent dans une ville vivante*
*Vivre sa vie vaguement entre virtualité et révolte*
« La poésie, ça vous barbe ; c’est inutile, vous n’avez pas le temps, ce n’est pas sérieux, c’est bon pour les petites filles boudeuses ou les illuminés solitaires et romantiques, c’est charmant comme un bouquet de fleurs, mais, à choisir, mieux vaut un steak sur la table. Et puis, de toute façon, on n’y comprend rien »
– La poésie, j’ai l’impression que ce n’est pas ce que vous croyez…………………………………………………………………………………….
*Croquer dans des kebabs composés de concombres concoctés*
L’allitération n’aura plus de secret pour vous !
Au bout de sa langue
Il cache des paysages
L’étranger,
Hoshinaga Fumio.
Le haïku pourra devenir votre langue !

Ce moment sera aussi un temps d’expérimentation !
Mais oui, n’aie pas peur !
Le poème inventé, ou lu, ou apporté, pourra être dit à votre manière en toute liberté ou accompagné de quelques consignes d’intentions…
La tête à l’envers ? Les pieds en l’air ? Allongé ? En riant ? En hurlant ? En secret ? En complicité ? En manifestant ?
De quoi avons-nous besoin ?
De curiosité et d’un lieu tranquille
Une salle de classe ? Une bibliothèque ? Une salle polyvalente ? Ou tout espace qui nous permettra d’accueillir entre 15 et 45 personnes de 10 à 101 ans autour d’un cercle ou de deux cercles de chaises ou de bancs. Et c’est parti !
Proposition d’accompagnement artistique autour du spectacle
Après le spectacle, avec un calendrier et un budget à établir ensemble, des séances de mises en voix et/ou en espace peuvent être proposées en partenariat avec l’enseignant.e.
Soit à partir de textes édités, soit à partir d’une production personnelle à chaque élève.
Après plus de cinquante représentations, ce spectacle est toujours disponible à la vente.
N’hésitez pas à nous contacter pour de plus amples renseignements.