Péchés d’Italie

Péchés d’Italie
Rossini, Bellini, Arditi

Par les Choeurs et Solistes de Lyon – Bernard Tétu
Soprano : Yuree Jang
Ténor : Manuel Nunez Camelino puis David Lefort
Piano : Agnès Melchior
Mise en scène : Gilles Chabrier
Assistante à la mise en scène : Muriel Coadou
Costumes : Nathalie Ortega
Création lumières : Emmanuel Sauldubois
Régie lumière et plateau : Georges Keraghel

Production: Choeurs et Solistes de Lyon – Bernard Tétu
Co-production : Opéra Théâtre de Saint-Etienne
Co-réalisation : Compagnie Collectif7
Avec le soutien du Musée des Beaux-Arts de Lyon, des ateliers de costumes de l’Opéra de Lyon et des Pianos Bondaz-Transmusic
Production 2012-2013

Quatre personnages en dialogue : deux chanteurs, un musicien et un comédien nous font voyager au coeur de l’Italie du début du XIXe.
Dans un décor tendu de blanc évoquant le lit des amours impossibles ou imaginaires de notre hôte, page vierge où se projettent ses souvenirs, nous invitons les spectateurs à partager l’autoportrait en creux et plein d’humour de celui qui se définissait comme Milanais, amoureux de la musique, de la peinture et des femmes. Surgis de sa mémoire ou de son imagination apparaissent : soprano, ténor et pianiste qui viendront entremêler des airs de Bellini, Rossini et Arditi aux confessions de cet homme secret et bouffon qu’était Henri Beyle. Où il sera question d’amour évidemment, d’opéra bien entendu, d’art forcément.

Ce spectacle est une preuve supplémentaire, s’il en était besoin, des qualités d’originalité et d’exigence artistique des créations des Chœurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu. Un spectacle exquis à aller croquer, sans faute !
Le Progrès-Lyon
Une scène immaculée, une page vierge où vont se projeter les souvenirs amoureux de Stendhal incarné par Gilles Chabrier. Tel est le décor qui a accueilli hier soir au théâtre Copeau de l’Opéra de Saint-Etienne le très nombreux public venu écouter ces « Péchés d’Italie ». Le comédien issu de la Comédie de Saint-Etienne est également le metteur en scène de ce spectacle où le théâtre donne la réplique à la musique et au chant. Un savoureux montage servi par quatre interprètes de talent. Au piano Agnès Melchior n’hésite pas à entrer dans le
jeu théâtral, c’est un personnage à part entière dans cette fresque qui brosse la passion de Stendhal pour l’Italie, les beaux-arts et les femmes.Au chant la soprano Yuree Jang et le ténor argentin Manuel Nunez Camulino, tous deux issus des Chœurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu, offrent leurs timbres amples et chaleureux aux plus belles déclarations d’amour mises en musqué par Rossini, Bellini, Donizetti, Liszt…

Le Progrès-Saint-Étienne 10.01.2013
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